A peine assis dans le gros navion donc, l'embarquement des autres passagers commence et on décolle pile à l'heure. On se rend vite compte qu'on a bien choisi notre place : pas bruyante et surtout super vue dégagée car l'aile est derrière nous. Un dernier regard sur Bordeaux qui s'éveille et nous voilà partis.

Le décollage terminé, l'hôtesse nous apporte notre mini bouteille de champ chacun (je vous ai déjà parlé de l'option + qui permet de se la péter grave ? Oui ? Ha...), nous fait choisir notre menu et nous donne notre petit kit de survie en milieu hostile : couverture toute douce, boules Quies, loup pour les yeux et écouteurs. Dur.

champagne avion J et j

Le vol se passe bien. On mange tout le temps, enfin J surtout parce que moi, berck, et on boit pas mal. Donc forcément au bout d'un moment, je me lève pour une petite pause pipi, m'avance dans la rangée et là ... turbulences. L'avion fais bipbip, clignote de partout, il faut regagner son siège et rattacher sa ceinture, ce que tout le monde fait. J me presse de m'assoir mais c'est hors de question (surtout maintenant que j'ai fait lever toute une rangée de passagers). C'est donc sous le regard inquiet de mon homme que je vais aux toilettes, tranquillou, profitant que tout le monde a bien sagement regagné sa place pour ne pas faire la queue (GG). Ça va c'est des turbulences pas un crash aérien !

La suite se passe sans encombre et après 7h30 de vol, nous arrivons en vue de Montréal. Ok c'est immense. Et c'est vraiment une ile !

en approche de montreal

Le débarquement se fait super rapidement et là, pour moi le stress monte. Je m'explique : nous avons tous les deux un pvt qui nous permet de vivre et travailler un an au Canada. Jérôme a un boulot et va activer le sien directement, donc normal. Par contre, moi je ne souhaite pas activer le mien car n'ayant pas encore de boulot je ne veux pas le "gâcher" et donc plutôt venir en tant que touriste dans un premier temps. Et une fois que j'aurais un taf, faire ce qu'on appelle un tour du poteau (aller à une frontière, mettre un pied en dehors du Canada et activer le pvt). Cette technique permet tout simplement de rester plus longtemps sur le territoire. Ce n'est pas du tout illégal mais ils n'aiment pas bien ça a la douane. Et ils peuvent complètement te forcer à valider ton pvt s'ils le veulent. Voire t'interdire l'entrée du ça les amuse.

Je ne fais donc pas la maligne en attendant mon tour...

"Next" m'appelle la grosse douanière. Je donne juste mon passeport, ma carte d'embarquement et le papier rempli dans l'avion dans lequel j'affirme rester 90 jours sur le territoire.

- La Grosse Douanière : Vous venez pour quoi ?

- Moi : Pour le plaisir... (De vous rencontrer, ô douce douanière)

- LGD : Vous resterez 3 mois ?

- Moi, autoconvaincue : Tout à fait (on n'est pas à quelques jours près )

- LGD : Vous avez toutes les autorisations et assurances ?

- Moi, livide : bien sûr (j'imagine que ce que j'ai souscrit pour un an marche aussi pour 3 mois, non ?)

- LGD : Vous venez seule ?

- Moi, liquide : Non, avec mon homme, là derrière."

Un dernier regard, un coup de tampon et voila. J'ai passée l'épreuve haut la main!

Pendant que Jérôme passe à l'immigration se faire délivrer son permis de travail, je pars récupérer les bagages.

Puis on retrouve Matsha qui était toute seule juste à côté des bagages sans surveillance aucune !!! Re passage à la douane où on se fait gronder par un grand black parce qu'on a plié le papier de déclaration sur lequel il est marqué en rouge "ne pas plier". Ben ouai on est français.

3ème passage à la douane où ils regardent le chat et nous font payer 35 dollars pour ça. Quand je dis regarder je n'exagère pas : la douanière a regardé le chat à travers la cage et point barre. Je pensais qu'il y aurait un examen veto ou un truc dans le genre à ce prix là ! D'ailleurs en parlant de sous et de douane : n'essayez pas de faire passer de armes bactériologiques (fromages ou saucissons) en douce, c'est 400 euros d'amende.

Mais ne nous laissons pas aller le voyage n'est pas fini. Il nous faut maintenant arriver à l'appart que nous avons loué pour les 15 premiers jours. Vu que nous avons pas mal de bagages, on n'essaie même pas de prendre le bus et se dirige vers les taxis. Un monsieur en commande un grand pour nous qui arrive de suite. Les taxi montréalais sont connus pour être les plus sympa du monde. Ben le notre, il était pas au courant ! Je crois que je n'ai jamais rencontré un conducteur aussi mal aimable : malgré toutes nos tentatives il n'a pas voulu nous adresser la parole -le con. Et même à l'arrivé pour payer il nous baragouine un truc nous montre le cadran et basta il se casse. Heu....On le caillasse ?

Voilà, 11h30, on est arrivés à destination.

rue 1er appart

Mais la journée est loin d'être finie...